Les petits secrets de 5 délices de la pâtisserie française

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Gastronomie et Vin

Des éclairs
© Getty Images - Edenexposed - Des éclairs

Temps de lecture: 0 minPublié le 11 mai 2017

Le gourmand qui sommeille en vous s'interroge sur les noms, parfois étranges, de certaines pâtisseries françaises. Derrière les saveurs exquises se cachent aussi des histoires...

L’éclair

On dit qu’il se dévore en un éclair ! Et s’est sans doute l’origine du nom de cette pâtisserie typiquement française. L'éclair a tout pour plaire : une pâte à chou de forme allongée, garnie de crème pâtissière. Chocolat, café, vanille : les parfums phares d'un délice onctueux créé par le célèbre pâtissier Marie-Antoine Carême, présenté comme "le roi des chefs et le chef des rois" au XIXe siècle.

La madeleine

La madeleine n’est pas seulement le nom d'une superbe église du centre de Paris ! C’est aussi un classique de la pâtisserie française. Un gâteau traditionnel aux œufs, en forme de coquillage et originaire de Lorraine. Au Moyen Âge, on fabriquait déjà des petits gâteaux aux œufs moulés dans des coquilles Saint-Jacques, l’emblème du pèlerinage vers Saint-Jacsques-de-Compostelle. Son objectif ? Nourrir les pèlerins en chemin vers Compostelle. Et Madeleine aurait été celle qui offrait aux voyageurs ce succulent dessert. Depuis, Marcel Proust a immortalisé cette douceur, qui évoque désormais la nostalgie, en référence à son chef d'oeuvre "A la recherche du temps perdu".

Le mille-feuille

Sortez vos calculettes : 3 couches de pâte feuilletée, pliées 6 à 10 fois, chaque couche formant 300 à 400 feuillets... Votre palais accueille près d'un millier de fines couches croustillantes, agrémentées de crème pâtissière et nappées de sucre blanc marbré. La paternité du mille-feuille fait débat. Pour certains, il a été inventé par le cuisinier François Pierre de La Varenne qui le décrit dans son ouvrage Cuisinier françois en 1651, puis perfectionné par Carême. Mais pour beaucoup de pâtissiers professionnels, le mille-feuille n’est véritablement créé qu’en 1867 dans la pâtisserie d’Adolphe Seugnot, alors située rue du Bac à Paris. Quoi qu'il en soit, ce dessert, très craquant, constitue un véritable symbole de la pâtisserie française en dehors des frontières où il se fait parfois appeler Napoléon.

L'Opéra

Voilà un grand classique de la pâtisserie française ! L’Opéra fait chanter vos papilles grâce à une succession de biscuits imbibés d’un sirop au café, de ganache, de crème au beurre aromatisée au café, le tout recouvert d'un glaçage au chocolat. L’Opéra est né de la volonté d’alléger la pâtisserie française : le pâtissier parisien Cyriaque Gavillon qui travaillait pour la maison Dalloyau, a conçu en 1955 un gâteau avec une faible teneur en sucre, sans alcool et arborant une forme rectangulaire pour un résultat avant-gardiste.

Le Paris-Brest

Le Paris-Brest et la… bicyclette ont un point commun. Voici un gâteau élaboré à base de pâte à chou, en forme de roue, troué au milieu et fourré à la crème pralinée. Le Paris-Brest, qui porte ce nom depuis 1891, a été inventé par un pâtissier qui, jadis, tenait boutique sur le parcours de la fameuse course cycliste Paris-Brest.

Par France.fr

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