On dénombre quelque 1260 îles et îlots parsemés en confettis le long du littoral français. Et si on jetait notre dévolu sur l’Atlantique ? L’occasion de (re)découvrir ensemble ses îles emblématiques, leur caractère et leurs trésors cachés.
Noirmoutier, la familiale (Vendée)
L’odeur des pins maritimes et des chênes verts, ses marais salants, l’ambiance du port de l’Herbaudière, les cabanes de pêcheurs bigarrées, son cordon de dunes et ses giroflées mauves... Baignée dans l’océan Atlantique, tout près des côtes de la Vendée, l’Ile de Noirmoutier nous émerveille par la beauté de son paysage et ses mignons petits villages aux maisons blanches. Que vous choisissiez le coin de la Barbâtre, de la Guérinière, de l’épine ou de Noirmoutier-en-île, ici tout inspire à l’oubli du train-train quotidien. Côté spécialités : vous y trouverez le sel (par milliers), la fleur de sel, les fameuses pommes de terre de Noirmoutier et, bien sûr, de délicieux fruits de mer à déguster les pieds dans le sable.
L’Île d’Oléron, « la lumineuse » (Charente-Maritime)
C’est d’abord un concentré de nature, de patrimoine historique et de produits d’exception qui nous attire. Ici, on vient pour déguster les très renommées huîtres de Marennes Oléron, cultivées depuis son bassin. Ensuite, c’est la grandeur de l’île qui invite à l’évasion. Etendue sur 175 km², Oléron est la plus grande île française de la côte Atlantique. Pour le reste, ce n’est que bonheur et bien vivre prolongé. Non loin de La Rochelle et de Rochefort, Oléron est aussi réputée pour ses fortifications, ses églises romanes, son architecture locale et, surtout, pour avoir le fameux Fort Boyard de l’autre côté de la lorgnette. Vaisseau de pierre de notre enfance et accessoirement, l’un des monuments nationaux les plus populaires.
Ile d’Yeu, petit paradis nature (Pays de la Loire)
Plus au sud et un peu plus éloignée de la côte (17 km au large des côtes de la Vendée), l’Ile d’Yeu concentre sur ses 23 km² une grande variété de paysages : longues plages et dunes côtières, landes, bocage mais aussi côte sauvage aux imposantes falaises enserrant des criques de sable blond. On l’aime à la folie pour ses mignonnes petites chapelles juchées un peu partout, ses dolmens typiques, ses nombreux phares et, surtout, pour ses petits bourgs aux maisonnettes blanches et volets pastels. Mention spéciale pour les délicieuses gaufres du port que l’on déguste avec déraison, chez Tatie Bichon.
L’Île d’Aix, seul au monde (Charente)
C’est un petit croissant de terre que l’on chérit tout particulièrement. Un endroit où l’on vient pour lézarder au calme sur ses plagettes et apprécier son site naturel classé remarquable. Baignée par le golfe de Gascogne, entre Oléron et Fouras, l’île d’Aix fait partie de l’archipel charentais du Ponant et ne mesure que 3 km de long sur 700 m de large. Celle-ci a d’ailleurs pour particularité - et peut-être l’avantage – de n’être accessible que par bateau. C’est dire que la tranquillité est assurée pour se lancer à pied, en vélo ou en calèche à la découverte de l’île. Trois petites heures suffiront à vous émerveiller.
L’Île de Ré, « la blanche » (Charente-Maritime)
En tête à tête avec La Rochelle, Ré a pour singularité d’être reliée à l’Hexagone par un pont. Avec ses vastes plages, ses villages (là encore) aux maisons blanches habillées de volets verts, ses petites venelles et leur foisonnement de roses trémières, cette (très grande) île est LE repère de toutes les célébrités l’été. Tout en gardant son côté authentique. Si vous voulez vous imprégner pleinement des lieux, une balade à bicyclette parmi les marais salants est un must ! Terre de saliculture où l’or blanc est roi, d’ostréiculture (6000 tonnes d’huitres produites par an), de viticulture (580 ha de vignobles) et de maraichage (Pomme de terre Primeur A.O.C), peu importe l’endroit : l’île saura (r)éveiller vos papilles.
Les Glénan, île paradisiaque à la campagne (Bretagne)
Au large de Fouesnant, du côté du Finistère en Bretagne, se trouve l’archipel des Glénan. Sept îlots entaillés par une eau intérieure turquoise et du sable blanc. Des plages dignes d’un tableau tropical. C’est ici aussi que l’on trouve le Narcisse des Glénan, une fleur caractéristique de l’île, préservée dans une réserve naturelle. Une floraison qui débute de mars à avril, date à laquelle les bateaux reprennent leurs fonctions. À Saint-Nicolas, île où abordent les vedettes depuis Concarneau et Bénodet, sachez que l’on peut s’adonner à la plongée sous-marine ou à la voile. Les clubs y sont très réputés.
Groix, caillou sauvage (Bretagne)
Non loin de Lorient, dans le Golfe du Morbihan, Groix se distingue par sa nature minéralogique extrêmement rare et ses cinquante nuances de bleu. Etendu sur 1500 ha, ce joli caillou abrite de nombreuses criques sauvages habillées de roches colorées et de sublimes plages de sable fin. La plus connue est la plage des Sables rouges (qui donna à l’île le surnom « d’île aux grenats »). À marée basse, la baie de Groix est aussi un vrai paradis pour les pêcheurs du dimanche. On y trouve notamment de nombreuses crevettes. Et pour les robinsons sauvages, n’hésitez pas à vous aventurer à Pen Men. Le bout de l’île n’est qu’une succession d’herbes sauvages, landes littorales et de falaises arborées. Avec, en prime, plusieurs oiseaux marins à contempler.
Île d’Ouessant, mille et un visages (Bretagne)
Toujours dans le Finistère, entre la Manche et l’Atlantique, se trouve l’endroit le plus à l’Ouest de la France, Ouessant. Car après la sublime pointe de Pern, c’est tout simplement la grande Amérique. Reconnaissable entre mille pour ses deux bandes de terre, formant une pince de crabe, l’île fait partie du parc naturel régional d’Armorique. On l’aime notamment pour sa lumière rythmée par ses célèbres phares (Kéréon, La Jument, Nividic), ses falaises déchiquetées, ses criques saturées de soleil et ses animaux qui l’habitent. Amateurs d’animaux, sachez qu’il n’est pas rare de croiser moutons et phoques sur votre chemin.
Belle-Île-en-Mer, l’île de beauté bretonne (Bretagne)
Forcément, notre sélection n’aurait pas été complète sans l’île préférée de Laurent Voulzy. Au large de Quiberon se trouve l’un des plus beaux joyaux de la Bretagne sud. Belle-Ile-en-mer. Île fétiche également de la grande tragédienne Sara Bernhardt, qui aurait choisi la Pointe des Poulains au début du siècle. Dotée d’une côte sauvage sublime se mariant harmonieusement avec l’eau turquoise et une faune et une flore aux mille couleurs, la plus grande des îles bretonnes est un condensé de beauté à elle toute seule. Plus de 80 km de sentiers de randonnées la composent, avec pas moins de 58 plages pour se baigner. A voir absolument : le port de Sauzon, les aiguilles de Port Coton, la pointe des Poulains et la magnifique plage de Donnant.
Par Rédaction France.fr
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