À ski ou à raquette, on sillonne les montagnes du Jura et leurs itinéraires balisés qui permettant de belles randonnées itinérantes sur plusieurs jours. Les pentes douces et la variété des paysages en font un lieu idéal pour envisager sa première randonnée de ce genre, tout en profitant des paysages enneigés. C'est parti pour un grand bol d’air en pleine nature.
Raquettes aux pieds
En France, rares sont les itinéraires de raquettes permettant de prévoir une randonnée itinérante sur plusieurs jours. Le tracé de la Grande Traversée du Jura à raquette relie Métabief à Giron, pour 115 kilomètres de balades à travers les plus beaux paysages des montagnes du Jura. L’altitude varie entre 940 et 1 390 mètres, le point culminant étant la forêt du Massacre.
Avec des skis de fond
Un beau tracé de 180 kilomètres de long a été pensé pour cheminer du Val de Morteau jusqu’à Giron, en traversant le Parc naturel régional du Haut-Jura et les hauts lieux du ski de fond jurassien. Balisé et modulable, la Grande Traversée du Jura à ski nordique est un excellent parcours pour ceux qui découvrent la discipline et veulent s’essayer à une première randonnée itinérante à ski de fond.
À ski de randonnée nordique
Avec le ski de randonnée nordique, on retrouve la liberté de se déplacer en dehors des pistes tracées qu’offrent les raquettes tout en profitant des joies de la glisse. En suivant l’itinéraire balisé de la Grande Traversée du Jura, on évolue entre combes et forêts d’altitude, de Mouthe à Giron. Il sera peut-être nécessaire d’ajouter des peaux de phoque sous les skis pour une meilleure adhérence au terrain et ainsi s’éloigner des pistes pour observer une nature plus sauvage. Les randonneurs seront récompensés par les traces d’animaux et peut-être même par une rencontre avec un renard, un chamois ou encore, pour les plus chanceux, un lynx boréal.
En savoir plus : - Les Grandes Traversées du Jura - Préparez votre séjour dans les Montagnes du Jura
Par Caroline Revol-Maurel
Journaliste passionnée de nature sauvage, de voyage et de rock, j'écris aussi bien sur les gypaètes barbus que sur Lou Reed. Souvent accompagnée de deux petites filles au sens critique bien aiguisé.