Ma première fois en 2CV dans le Beaujolais : "Retour aux sources"

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Temps de lecture: 0 minPublié le 12 octobre 2018

Grand baroudeur, le chroniqueur de la RTBF Guillaume Moulaert a eu l’occasion d’ajouter une expérience touristique à son palmarès : l’exploration du Beaujolais à bord d’une voiture mythique, la 2CV. Entre souvenirs d’enfance, dégustation de vin et bonnes surprises, le journaliste nous raconte avec émotion son expérience.

France.fr : Il y a peu, vous avez eu l’occasion de découvrir le domaine viticole du Beaujolais d’une manière assez originale, à bord d’une authentique 2 CV d’époque. Comment décririez-vous cette expérience ?

Guillaume Moulaert: Ça va paraître un peu bateau, mais j’ai trouvé ça magique ! C’est vraiment le mot qui reflète le mieux l’expérience que j’ai vécue. Dans l’imaginaire des gens, la 2CV, c’est une voiture mythique. Tout le monde la connait, elle est connue partout dans le monde. C’est un peu l’emblème de la France.

"La 2CV, ça me rappelle beaucoup de souvenirs d’enfance..."

Qu’est-ce que cette voiture évoque pour vous ? Vous étiez déjà monté dans une 2CV avant ?

Ça me rappelle beaucoup de souvenirs d’enfance. Mon papa en avait une dans sa jeunesse. Même si je n’ai jamais eu l’occasion d’y monter avec lui, ça représentait quelque chose pour moi, c’est une sorte de retour aux sources. J’ai fait partie aussi plus jeune de mouvements de jeunesse et mes chefs avaient une 2CV bleue, un peu comme celle qu’il y avait dans le Beaujolais. Je me rappelle que c’était une attraction pour nous. On adorait monter dans cette 2CV, passer la tête par le toit ouvrant, … Ce sont de très beaux souvenirs. En revanche, visiter un vignoble à bord d’une 2CV, c’est une première !

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J’imagine qu’on ne passe pas inaperçu au volant d’une telle voiture… Ah oui c’est certain ! Les gens s’arrêtent, ils sont curieux. Quand tu en vois passer une, tu te dis que c’est un hasard. Mais là, nous étions à deux voitures, les gens se posent des questions. On a même été abordé par un Américain et son épouse belge sur le chemin. Ils étaient de passage en France pour rendre visite à leurs amis. Le mari était très intéressé par la 2CV, pour lui, c’était l’emblème de la France. C’est le genre de voiture où tu prends le temps d’admirer les paysages. Tu sais que le moteur n’est pas très puissant, ce n’est pas la dernière Mercedes. Mais ça a du charme.

Et au-delà de l’expérience insolite, que retenez-vous des paysages du Beaujolais que vous avez pu admirer ? Très beaux ! En quelques kilomètres, tu peux voir une grande diversité de paysages. On a une vue sur les vignes, sur le Mont Brouilly au loin, sur le Geopark, sur les terres agricoles… C’est magnifique !

C’était une région que vous connaissiez bien ? Pas du tout ! Pour les novices, quand tu penses au Beaujolais, tu penses au Beaujolais nouveau, qui n’a pas toujours bonne presse. J’ai été agréablement surpris. Dans le Beaujolais, on peut faire aussi de très bons vins de garde, des vins de cru. C’est un peu comme Lyon. Quand tu ne connais pas, tu penses direct aux bouchons ou à l’autoroute des vacances, alors que c’est une ville magnifique, avec beaucoup d’histoire, ses traboules, etc. C’est la même chose avec le Beaujolais. Je suis heureux d’avoir pu le découvrir autrement.

*"Dans le Beaujolais, on peut faire aussi de très bons vins de garde, des vins de cru." *

Avez-vous eu l’occasion de déguster un vin de la région ? Si oui, quel verdict ? Oui, j’ai pu en en goûter deux, deux très bonnes années dans le Beaujolais : 2009 et 2015. Ce n’est bien sûr pas un vin tannique comme l’est le vin de Cahors par exemple. Mais tu te rends compte qu’il y a plein de subtilité, c’est un très bon vin qui peut se marier avec pas mal de choses. On a eu la chance de déguster le vin dans la cave de la famille Brisson. C’était une très chouette manière d’appréhender le Beaujolais.

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Vous pensez revenir dans la région un jour ? Oui, avec grand plaisir. J’aimerais avoir l’occasion de découvrir d’autres viticulteurs, voir si mon ressenti peut se refléter dans d’autres exploitations. J’ai été très surpris aussi par le Mont Brouilly, donc pourquoi pas revenir pour faire de belles balades… Donc oui, ce ne sont pas des paroles en l’air, j’ai vraiment apprécié, d’autant plus qu’on a eu beaucoup de chances avec le temps.

Vous avez déjà pu découvrir pas mal de destinations françaises… Si vous ne deviez en retenir qu'une, quelle serait-elle ? L’île de la Réunion, sans hésitation. J’aimerais d’ailleurs beaucoup y vivre un jour. Là-bas, elle est surnommée « l’île intense », et ce n’est pas pour rien ! Il y a beaucoup de diversité de paysages, c’est un pays grandeur nature, mais à taille humaine. A travers des petites distances, tu peux côtoyer des paysages très différents, des plages du littoral aux volcans ou ces petits villages enclavés en pleine montagne. Et les gens aussi sont incroyables, avec plein de cultures différentes. C’est vraiment un paradis sur terre !


Pour en savoir plus : Le Domaine Gérard Brisson *Pour une balade en 2CV pendant 2h, comptez 49 € par personne. En prime, les explications utiles de Michel Brisson, viticulteur, et une dégustation privée au cœur d’une superbe cave voutée datant du 18ème siècle. *


Par Rédaction France.fr

La rédaction de France.fr suit les tendances et l'actualité de la destination pour vous parler d'une France qui innove et revisite ses traditions. Des histoires et des talents qui donnent envie de (re)découvrir nos territoires.

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