La Route des Villes d'Eaux du Massif Central réunit 17 villes d'eaux réparties sur 4 régions et 8 départements français. On y trouve des bocages vallonnés du Bourbonnais aux gorges de l’Ardèche et des Cévennes, des collines verdoyantes de la Creuse aux volcans d’Auvergne et au plateau de l’Aubrac, au coeur de l'Hexagone
Première étape : Le Morvan (Bourgogne)
- Saint-Honoré-les-Bains
C'est l’unique Ville d’Eaux de la Nièvre. Avec ses majestueux thermes “1900”, logés au coeur du parc thermal, et ses innombrables villas aux styles éclectiques, elle constitue l’archétype de la station “Belle Epoque”.
- Bourbon-Lancy
En Bourgogne du Sud et à proximité immédiate de l’Auvergne, la petite ville de Bourbon-Lancy entraîne ses visiteurs dans un univers mêlant agréablement les styles et les époques. Du quartier médiéval aux thermes du XIXe siècle en passant par les châteaux du XVIIIe siècle, tout est ici prétexte à voyager dans le temps…
Deuxième étape : Bourbonnais (Auvergne)
- Bourbon-l’Archambault
Ancienne capitale des Ducs de Bourbons au Moyen-Âge, la petite cité de Bourbon-l’Archambault a gardé de cette époque l’atmosphère propre aux lieux qui connurent les riches heures de l’histoire.Elle possède par ailleurs l’un des plus beaux établissements thermaux d’Europe, classé Monument Historique.
- Vichy
Reine des Villes d’Eaux, Vichy doit beaucoup à l’Empereur Napoléon III qui vint y effectuer cinq cures entre 1861 et 1865 et favorisa l’émergence du patrimoine thermal le plus remarquable de tout le Massif Central : des thermes, bien sûr, mais également un Palais des Congrès-Opéra, des villas éclectiques, de grands hôtels, deux casinos, un hippodrome, deux golfs… sans oublier 150 hectares de parcs qui relient les chalets de l’Empereur au pavillon de la célèbre source des Célestins.
- Néris-les-Bains
Si le thermalisme nérisien date des Romains, comme en témoignent nombre de vestiges disséminés dans la ville, Néris-les-Bains allie aujourd’hui le charme et le patrimoine propre aux Villes d’Eaux.
Fière de sa “Belle Epoque”, la petite cité thermale de l’Allier a su préserver thermes du XIXe siècle, parcs, théâtre à l’italienne, casino et même une gare emblématique, récemment reconvertie en centre de congrès.
Troisième étape : Les Combrailles
- Evaux-les-Bains (Limousin)
A Evaux-les-Bains, bien connue pour son abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul, la tradition thermale remonte aux Romains. La ville a gardé de ces temps anciens quelques vestiges dont un ancien bassin circulaire, avant la construction du Grand Hôtel Thermal en 1831, aujourd’hui relié à un établissement thermal moderne, entièrement reconstruit en 2001.
- Châteauneuf-les-Bains (Auvergne)
Dans le territoire secret des Combrailles, à l’ouest du Massif Central, Châteauneuf-les-Bains est située le long des berges de la Sioule, en amont du pont historique de Menat. Connue pour son eau embouteillée, elle est riche de très nombreuses sources, à découvrir au détour de plusieurs parcours fléchés.
Quatrième étape : Aux portes des volcans (Auvergne)
- Châtel-Guyon
Aux Portes des Volcans d’Auvergne, forte de nombreuses villas et grands hôtels, de plusieurs établissements thermaux et d’un casino… Châtel-Guyon est une Ville d’Eaux “Belle Epoque”, dont les bâtiments sont organisés autour du parc thermal. C’est ici que Guy de Maupassant a écrit son roman “Mont-Oriol”, qui retrace la création… d’une station thermale !
- Royat-Chamalières
Au pied du Puy de Dôme, Royat-Chamalières est une ville d’eaux au quartier thermal “Belle Epoque”. Du parc à la buvette en passant par la gare, les thermes ou encore le Pavillon Saint-Mart, premier établissement thermal de la station récemment reconverti en espace muséographique dédié au thermalisme, elle a su mettre son patrimoine thermal en valeur.
Cinquième étape : Le Sancy (Auvergne)
- Saint-Nectaire
De Saint-Nectaire, on connaît assurément le fromage et l’église romane du XIIe siècle, mais il ne faudrait pas oublier pour autant les sources qui permirent au thermalisme de se développer à partir de 1820, avec la création de grands hôtels, de villas et de thermes, aujourd’hui reconvertis en office de tourisme !
- La Bourboule
Construite au XIXe siècle, en contrebas du village d’origine de Muratle-Quaire, La Bourboule est une ville “Belle Epoque” à l’architecture très homogène. Ici, les Grands Thermes ont un petit air de palais oriental et la mairie possède la particularité d’être installée dans les locaux du premier casino de la station.
- Le Mont-Dore
Au Mont-Dore, le thermalisme relève d’une origine antique, dont on retrouve l’esprit au sein du magnifique établissement thermal, classé Monument Historique. Abritant de nombreux hôtels monumentaux, cette ville d’eaux peut sembler sombre et austère mais ce n’est qu’une façade !
Sixième étape : Le Cantal et l'Aubrac (Auvergne)
- Chaudes-Aigues
Unique station du Cantal, Chaudes-Aigues doit son nom à la chaleur de la source du Par qui, avec 82°C à l’émergence, est réputée pour être la plus chaude d’Europe. Ici, point de patrimoine “Belle Epoque” mais des habitations aux toits de lauze qui font de la station un petit village de carte postale…
Septième étape : Les Cévennes et l'Ardèche (Rhône-Alpes)
- Saint-Laurent-les-Bains
A deux pas de la Lozère, Saint-Laurent-les-Bains est une toute petite station de la Montagne ardéchoise, perchée dans un décor exceptionnel. Bâti sur la voie romaine servant à rejoindre Aubenas, le village abrite des thermes monumentaux reconstruits en 1997.
- Meyras / Neyrac-les-Bains
Au coeur du Pays des Jeunes Volcans d’Ardèche, le village historique de Meyras, labellisé “Village de Caractère”, est une petite cité médiévale dont dépend la station de Neyrac-les-Bains, située dans un maar (cratère), et disposant d’une architecture tout à fait contemporaine.
- Vals-les-Bains
Archétype de la ville d’eaux “Belle Epoque”, Vals-les-Bains offre à ses visiteurs un quartier thermal riche de nombreux hôtels et autres bâtiments datant de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. Ici, on peut venir observer le geyser de la source intermittente, déambuler dans les parcs ou encore admirer la façade du premier établissement thermal, désormais intégré à l’architecture contemporaine des nouveaux thermes.
Dernière étape : La Loire (Rhône-Alpes)
- Montrond-les-Bains
Entre Monts du Forez et Monts du Lyonnais, celle que l’on a longtemps dénommée simplement “Montrond”, en référence à la butte sur laquelle trône le château fort de la cité depuis le XIe siècle, n’est devenue “Montrond-les-Bains” qu’à la fin du XIXe siècle, lorsque l’on découvrit dans son sous-sol de l’eau thermale à la faveur d’un forage minier !
Afin d’accueillir une clientèle mondaine, les architectes des Villes d’Eaux rivalisaient d’imagination pour bâtir des monuments au gré des modes véhiculées par les Expositions Universelles et les Expositions Coloniales.
Par Rédaction France.fr
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