En bordure du quartier animé du Vieux Nice, il est un monument de marbre qui en impose. Géant de la modernité aux murs immaculés, le MAMAC, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice est un monument charnière du paysage, tant par sa localisation, son architecture que par sa vocation artistique.
Une architecture qui invite au dialogue
Charnière géographique d’abord, car le MAMAC, érigé en 1990, relie à la fois le quartier du port et la vieille cité de Nice aux faubourgs qui se sont développés aux XIXᵉ et XXᵉ siècles.
Charnière architecturale ensuite : derrière la fameuse place Garibaldi, les 4 tours carrées, de 20m de côté et de 30m de hauteur, sont reliées par des passerelles vitrées. La distribution des espaces d'exposition se fait quant à elle sur 3 niveaux, au-delà desquels de vastes terrasses sont autant de promontoires et d’espaces artistiques dominant la capitale de la Côte d’Azur.
Fin des années 1950 jusqu’à aujourd’hui
Charnière artistique enfin qui s’articule autour du Nouveau Réalisme européen, de l’expression américaine de l’Art d’assemblage et du Pop’Art. Un assemblage que l'on retrouve dans un lieu dédié, la Salle Américaine. Le musée dispose aussi d’un espace consacré à l’Abstraction américaine, où sont présentées les œuvres de Morris Louis, Frank Stella...
Tout endroit confondu, le MAMAC abrite 300 œuvres d’artistes essentiellement français et américains, couvrant une période allant de la fin des années 1950 jusqu’à aujourd’hui.
Yves Klein, Niki de Saint Phalle, Warhol, Roy Lichtenstein...
Aux détours des 9 salles et 3500m2 d’exposition, vous croisez une vingtaine d’œuvres d’Yves Klein dont la Vénus bleue. Autre pièce remarquable, la voiture écrasée du sculpteur français César.
Aussi omniprésent, le travail de l’incontournable Niki de Saint Phalle qui a légué 190 pièces : 63 peintures et sculptures et 127 œuvres sur papier. Parmi elles, La fontaine aux quatre nanas (1974-1991), Joséphine Baker (1999), Le monstre du Loch Ness (1993).
Pop’art
Andy Warhol, l’artiste américain, emblématique du Pop’art est également au menu de la collection permanente du MAMAC (Dollar sign (1981) et Diamond dust shoes (1980)). Il emporte dans son sillage, d’autres grands noms de ce courant du XXe siècle. On pense notamment à Roy Lichtenstein, Robert Indiana, James Rosenquist, Claes Oldenburg, Tom Wesselmann…
L’École de Nice en force
Les artistes locaux, représentant l’École de Nice, font également belle figure au sein du MAMAC. A l’image d’Ernest Pignon-Ernest ou Claude Gilli. Ces artistes traduisent magnifiquement l’éclectisme et la richesse des collections d’un musées niçois les plus réputés.
Recommandations et conseils
Cap sur la French Riviera et sa Cité des anges ? Il faut dire que Nice ne manque pas d’attraits, comme en témoigne la récente inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO tant de son littoral que de son cœur historique, en passant par son marché aux poissons ou encore ses remarquables collines de Cimiez. Mais si cette ville est fière de capter l’attention des touristes, elle entend bien concilier développement touristique et écoresponsabilité. Alors, n’hésitez pas à profiter de son réseau de transports en commun particulièrement bien développés pour vos déplacements, à préférer un hébergement bénéficiant d’un écolabel ou encore vous régaler de produits locaux et de saison mis en valeur par le label « Cuisine Nissarde ». Belle exploration du MAMAC de Nice Côte d’Azur !
Par Rédaction France.fr
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