La Première Guerre mondiale sur le front occidental 1914-1918

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Temps de lecture: 0 minPublié le 6 février 2014

Le début de la guerre

Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire austro-hongrois, est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe. Cet événement provoque une crise diplomatique dans une Europe où le sentiment de puissance nationale est encore très fort. En quelques semaines, le continent plonge dans la guerre par le jeu des alliances militaires. Au 4 août, deux camps se font face : les Empires centraux (Allemagne et Autriche-Hongrie) et les puissances de l’Entente (France, Royaume-Uni, Russie et Serbie). Deux front se forment et se figent dès l’automne, après les premières batailles : à l’est, de la mer Baltique à la mer Noire, à l’ouest, de la mer du Nord à la Suisse. Les belligérants entrent alors dans une guerre de position. Sur le front ouest, les armées s’enterrent dans des tranchées et les lignes ennemies qui se font face sont distantes de quelques centaines à quelques dizaines de mètres parfois. L’armée française occupe la partie méridionale de la ligne du front des Vosges à la Somme et les troupes de l’Empire britannique prennent le relais de la Somme à la mer du Nord.

La violence des champs de bataille

La guerre se transforme vite en guerre de siège où règnent l’artillerie, les mitrailleuses et de nouvelles armes comme le gaz de combat. La Première Guerre mondiale marque un tournant dans l’histoire des violences du champ de bataille. Jamais dans l’histoire, la puissance du feu avait atteint une telle intensité. En un jour, le 21 février 1916, les Allemands tirent un million d’obus sur les positions françaises de Verdun. Les soldats sont mal protégés et les atteintes au corps sont très impressionnantes. Les blessures sont, pour 70% des cas, dues aux bombardements de l’artillerie.

Des sociétés bouleversées

La durée de la guerre nécessite la mobilisation des industries, des troupes coloniales et de la société tout entière : la guerre devient totale. Devant l’allongement imprévu du conflit, les belligérants doivent faire face à des problèmes économiques nouveaux. Pour maintenir un effort de guerre constant, il faut assurer une production massive de matériel militaire et le ravitaillement de l’armée et de la population. La mobilisation des hommes impose de les remplacer dans leurs activités civiles. Les femmes supportent alors une grande part de la production économique, dans les usines et dans les champs. La guerre bouleverse également la conduite de l’économie. Jusqu’en 1914, l’Etat intervenait peu ; désormais il doit organiser et financer une grande partie de la production industrielle : c’est l’économie de guerre. Face à des dépenses croissantes, l’Etat augmente ses recettes en recourant notamment aux emprunts.

La fin de la guerre

En 1917, deux événements marquent un tournant : les Américains entrent en guerre auprès des puissances de l’Entente et la révolution bolchevik met fin à la guerre entre la Russie et les Empires centraux. En 1918, la guerre de mouvement reprend donc : l’armée allemande lance de grandes offensives et perce le front. Mais les contre-offensives alliées l’obligent à reculer et prennent définitivement l’avantage. En proie à une révolution, l’Allemagne demande un armistice. Il est signé le 11 novembre à Rethondes.

Par France.fr

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