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Le phare de la pointe du Petit-Minou et la rade de Brest.
© Emmanuel Berthier - Le phare de la pointe du Petit-Minou et la rade de Brest.

Temps de lecture: 0 minPublié le 6 mars 2024

Vous êtes arrivés à l’ouest du continent européen… À la pointe de la Bretagne, le Finistère égrène son chapelet de phares, témoins inébranlables des marées qui sculptent les paysages de la mer d’Iroise. On vous emmène sur la Route des Phares à la rencontre de quelques-unes de ces remarquables sentinelles de pierre.

Passage de relais

Emmanuel Berthier
© Emmanuel Berthier

Le phare de Saint-Mathieu, ou "St-Mat" comme on l'appelle ici, se dresse sur un promontoire dominant la mer d’Iroise. Construit en 1835, il a pris le relais de l’abbaye du XIe siècle dont les moines entretenaient un feu en haut d’une tour pour indiquer aux marins l’entrée dans le goulet de Brest.

Enfer marin

Yannick Le Gal
© Yannick Le Gal

Les gardiens de la Jument racontent qu’ils sentaient parfois le phare bouger sous l’assaut des vagues. Pas rassurant ! Les phares étaient classés par les marins en trois catégories selon la rudesse des conditions de travail : "Enfer" pour les phares en mer, "Purgatoire" pour les phares insulaires et "Paradis" pour les phares à terre.

Cap sur Brest

Emmanuel Berthier
© Emmanuel Berthier

Sur la pointe du Petit-Minou, le phare du même nom indique aux embarcations désirant se rendre à Brest, la route à suivre pour entrer dans la rade. Doté d'une photogénie à toute épreuve, ce phare vaut largement une balade en bateau pour l’admirer sous toutes les coutures.

Emmanuel Berthier
© Emmanuel Berthier

Avec ses 59 kilomètres de portée lumineuse, le phare du Creac’h est l’un des plus puissants au monde. Il fait partie des cinq phares que compte l’île d’Ouessant, la plus sauvage des îles bretonnes, dans le Parc naturel régional d’Armorique. Au pied du Creac'h, ne manquez pas le Musée des phares et balises pour décoder les mystères du langage lumineux !

Des éclats uniques

Emmanuel Berthier
© Emmanuel Berthier

Chaque phare possède sa propre signature lumineuse. Celui de Pontusval lance trois éclats blancs toutes les 12 secondes sur une portée de dix milles marins. Une présence rassurante dans la nuit. Et de jour, un doux paysage à apprécier depuis la petite plage de sable blanc qui borde le phare.

En granit de Kersanton

Emmanuel Berthier
© Emmanuel Berthier

A Plouguerneau, la vue depuis le phare de l’Île Vierge se mérite. Après une arrivée en bateau, vous devrez grimper les 365 marches d’un bel escalier en spirale aux murs couverts d’opaline bleu-azur. Mais quel spectacle au sommet ! Depuis ses 82,5 m de haut, le plus haut phare d’Europe, offre une vue à couper le souffle sur le pays des Abers et sa côte très découpée.

Un air médiéval

Yannick Le Gal
© Yannick Le Gal

Comment rendre une tour résistante aux coups de boutoirs d’une mer déchainée ? C’est la préoccupation qui a guidé les architectes du phare des Pierres Noires lors de sa construction dans les années 1870. Ils ont donc choisi de s’inspirer des forteresses médiévales en doublant le diamètre de la base par rapport à ce qui se faisait habituellement. Pour le rendre plus visible par temps de brume, le phare a été peint en rouge quelques décennies plus tard.

Coucher de soleil sur le Toulinguet

Emmanuel Berthier
© Emmanuel Berthier

A l’extrémité de la presqu'île de Crozon, se dresse la maison-phare du Toulinguet, bâtie au milieu du XIXe siècle. Un site remarquable à contempler à la tombée du jour ou en balade pour espérer voir quelques phoques gris se prélasser sur la plage.

Par Rédaction France.fr

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