L’olivier, cet arbre majestueux et apaisant, est le symbole universel de la paix. Avec cet itinéraire des routes de l’olivier, le Conseil de l’Europe salue le patrimoine immatériel méditerranéen ainsi que les diverses utilisations qui lient les peuples depuis des millénaires. Partez à la conquête de la « Civilisation de l’olivier », entre Bize-Minervois et Lucéram, pour cinq jours hors du temps.
Jour 1 : de Bize-Minervois à Aigues-Mortes (120 km)
Aigues-Mortes, France- Votre escapade sur les routes de l'olivier débute à Bize-Minervois, à quelques kilomètres de Béziers, vous pourrez y visiter l’oliveraie de l’Oulibo et son moulin. Balade parmi les oliviers, espace muséographique, initiation à la dégustation, et même chasse aux trésors sont prévus lors de cette « Odyssée de l’olivier ».
- Reprenez ensuite votre périple vers Montpellier, en n’oubliant pas de vous procurer un panier pique-nique garni de produits locaux. Votre pause montpelliéraine ne manquera pas de peps si vous passez par là en septembre, lors du festival Arabesque, qui met en lumière la diversité des cultures de la ville. Votre visite est plus tardive dans la saison ? Profitez du festival du cinéma méditerranéen, le CinéMéd, qui se tient fin octobre à Montpellier.
- Pas de panique si vous ne parcourez pas les routes de l’olivier à l’automne ! Roulez quelques kilomètres jusqu’à Aigues-Mortes, à l’Oliveraie de Paul, où vous attendent dégustations et savoir-faire ! Le lieu est aussi un gîte, n’hésitez pas à y passer la nuit.
Jour 2 : d’Aigues-Mortes à Mouriès (73 km)
Mouriès, France- Direction Nîmes, avec une halte à Marguerittes pour visiter la Maison de la Garrigue et des Terroirs de l'Olivier. L’occasion de déceler les différentes manières de cultiver l’olive et les produits issus de sa culture.
- Votre parcours sur les Routes de l'olivier se poursuit en direction de Saint-Rémy-de-Provence, au moulin du Calanquet, reconnu pour la qualité de ses huiles grâce à une certification « Haute Valeur Environnementale ».
- Faites une dernière escale à Mouriès, première commune oléicole de France avec 90 000 oliviers. À vos agendas : le troisième week-end de septembre se tient la fête de l’olive verte, quant au premier week-end de décembre, il accueille la fête de l’huile d’olive nouvelle.
- Pour dîner, installez-vous chez Tata Simone, une jolie guinguette où l'olive est reine.
- Puis posez vos valises chez Lou, une maison d’hôtes posée dans une propriété de trois hectares, avec vue sur la vallée des Baux.
Jour 3 : de Mouriès à Marseille en passant par Salon-de-Provence (74 km)
Marseille, France- Après le petit-déjeuner, poursuivez votre périple en Provence sur les routes de l’olivier vers Salon-de-Provence, pour explorer le musée du savon de Marseille traditionnellement fabriqué à l’huile d’olive.
- Faites une pause gourmande au restaurant L’Olivier.
- Parcourez ensuite les quelques kilomètres qui vous séparent de Marseille, et filez à la savonnerie de la Licorne et au Mucem, riche en collections sur l’alimentation locale, l’artisanat, le commerce et l’industrie.
- La Maison Montgrand vous promet une nuit avec vue sur le Vieux-Port.
Jour 4 : de Marseille à Manosque (88 km)
Manosque, France- Après un petit déjeuner rassasiant avec une vue imprenable sur la mer Méditerranée, vous voilà parés pour une journée plus calme sur les routes de l’olivier. Au programme : un peu de route vers Manosque, avant de prendre votre temps à l’écomusée de l’Olivier, niché dans le parc naturel du Luberon.
- Reposez-vous à la Bastide de l’Adrech de Manosque, un gîte situé au cœur d’un domaine oléicole que vous pouvez également visiter.
Jour 5 : de Manosque à Lucéram (200 km)
Lucéram, France- Premier arrêt de la journée à la Maison de l’Olivier au Val, où se cache un moulin à huile datant de 1720.
- Après cette visite, rendez-vous à Lucéram et son musée du moulin à huile dont les plus anciennes pièces datent du 17e siècle. La culture oléicole n’a plus de secrets pour vous !
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Découvrez les routes de l’olivier et la Provence
Par Marie Raymond
Journaliste
Journaliste en tourisme et culture, Marie a un vrai péché mignon : rédiger partout mais surtout pas dans un bureau. Elle s’inspire de l’air du temps et du mouvement.