La Loire à Vélo : que voir, que faire ?

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Du Val de Loire à la Côte Atlantique, la Loire à Vélo s'étire sur 900 kilomètres.
© D. Darrault / CRT Centre-Val de Loire - Du Val de Loire à la Côte Atlantique, la Loire à Vélo s'étire sur 900 kilomètres.

Temps de lecture: 0 minPublié le 13 novembre 2023

C’est l’un des itinéraires cyclables les plus prisés en France : de Cuffy près de Nevers, dans le Val de Loire à Saint-Brevin-Les-Pins sur la côte Atlantique, les amateurs de vélo sillonnent le dernier fleuve sauvage d’Europe entre châteaux de légende, vignes à flancs de coteaux et villages authentiques. S’enivrer de parfums dans les jardins royaux, survoler le fleuve en montgolfière ou remonter le temps dans l’une des plus grandes cités monastiques du Moyen-Age, voici quelques pistes pour en prendre plein les yeux tout au long de cette balade à vélo de plus de 900 km... En selle !

Les visites à ne pas manquer autour de la Loire à Vélo

L'itinéraire cyclable La Loire à Vélo traverse les ruelles de la cité médiévale de Sancerre, entourée de vignes.
© D. Darrault / CRT Centre-Val de Loire - L'itinéraire cyclable La Loire à Vélo traverse les ruelles de la cité médiévale de Sancerre, entourée de vignes.

  • La Charité-sur-Loire et son prieuré Sa superbe église prieurale Notre-Dame a bien failli disparaître au XIXe siècle au profit d’une nouvelle route reliant Paris à Nevers. C’était sans compter sur l’écrivain Prosper Mérimée, grand défenseur du patrimoine, qui la fit classer monument historique. On ne manque pas de mettre pied à terre pour visiter le prieuré aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en tant qu’étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Fondé au XIe siècle sous l’égide de l’ordre de Cluny, c’est un joyau de l’art roman, aux décors richement sculptés, chapiteaux, pilastres et deux remarquables tympans. Une bonne introduction avant de flâner dans les ruelles de cette jolie cité moyenâgeuse. 
     
  • Briare et son pont-canal 14 ponts et 7 écluses… A Briare, charmante bourgade située entre Sancerre et Gien, dans le Val de Loire, tous les chemins mènent à l’eau ! Cette ancienne halte batelière se targue de posséder le canal le plus ancien de France, creusé en 1642 sous le règne d’Henri IV, et surtout le plus éblouissant pont-canal. Signé Gustave Eiffel et les ingénieurs-constructeurs Daydé et Pillé, cet ouvrage d’art de 662 mètres de long suspendu à 11 mètres au-dessus du fleuve, est l’un des plus grands au monde, mais aussi des plus spectaculaires. Pas moins de 62 candélabres et quatre obélisques porte-lanternes bordent le pont-canal éclairé à l’électricité dès la fin du XIXe siècle ! A admirer en pédalant tranquillement ou lors d’une croisière en bateau, avant de visiter le musée des Deux Marines et du pont-canal. 
     
  • Orléans Hôtel Groslot, maison de la Coquille, Hôtel des Créneaux ou encore Hôtel Cabu qui abrite le musée d’Histoire et d’Archéologie… A deux pas des bords de Loire, on laisse le vélo de côté pour parcourir à pied le centre ancien d’Orléans truffé de monuments et façades Renaissance. A visiter également, la maison de Jeanne d’Arc, demeure à pans de bois reconstruite à l’identique où l’héroïne de la guerre de Cent Ans séjourna en 1429, lorsqu’elle délivra la ville des Anglais, et le nouveau et captivant Muséum d’Orléans pour la Biodiversité et l’environnement (MOBE), surtout si l’on pédale en famille ! 
     
  • Les Châteaux de la Loire Dans la famille des châteaux de La Loire, bien difficile de faire un choix pour une halte entre deux coups de pédale sur la Loire à Vélo ! A Chambord, l’arrivée en vélo est féérique lorsqu’au détour de la forêt surgissent clochetons et cheminées de contes de fées. En marge de la visite du plus munificent des châteaux de François Ier (60 pièces en visite libre !), 15 km de pistes cyclables invitent à sillonner le domaine à la recherche des observatoires où guetter chevreuils, sangliers ou cerfs. A Blois, on feuillette un traité d’architecture au cœur du château royal où quatre styles majeurs, (médiéval, gothique, Renaissance et classique) s’épanouissent. A Chenonceau, on se frotte au destin des grandes dames de l‘histoire de France et à Azay-Le-Rideau, édifié sur une île au milieu de l’Indre, on plonge dans l’art de vivre des grandes familles au XIXe siècle avec plus de 4 siècles de collections. 
     
  • Amboise Une fois n’est pas coutume, il faut grimper pour explorer l’une des innombrables pépites de la Loire à Vélo : le château d’Amboise et son adorable village. Juché sur un éperon rocheux, ce magnifique palais gothique déploie un panorama à 360° sur le fleuve et ses paysages classés par l’Unesco. A contempler sans modération avant de visiter les salles du château dédiées à la période de la Renaissance et au XIXe siècle. Le clou ? La chapelle Saint-Hubert, fleuron architectural du château abritant le tombeau de Léonard de Vinci est fermée à la visite pour cause de rénovation mais on peut admirer ses beaux décors sculptés dans la pierre de tuffeau via l’histopad mis à disposition. Et pour se remettre en jambes avant de reprendre la route, on flâne dans le parc de deux hectares labellisé Jardin Remarquable et Refuge ornithologique LPO : on peut y observer plus de 90 espèces d’oiseaux ! 
     
  • Tours Voilà une étape bien réconfortante après tous ces efforts pour tailler la route de la Loire à Vélo. Cité internationale de la gastronomie, Tours est une ville gourmande où l’on se régale des fameuses rillettes… de Tours, de Sainte-Maur-de-Touraine, délicieux fromage de chèvre AOP, et de nougat, le tout arrosé de vins de Touraine évidemment. De quoi se revigorer avant d’arpenter les petites rues pavées du centre ancien, bordées de maisons à pans de bois, et d’édifices remarquables comme la cathédrale Saint-Gatien, chef d’œuvre de l’art gothique, qui abrite les tombeaux des enfants de Charles VIII et Anne de Bretagne. Entre deux virées dans les guinguettes, on met le cap sur Savonnières, joli village alangui des bords du Cher, pour embarquer à bord d’un bateau traditionnel de la marine de Loire et voguer au fil de l’eau. 
     
  • Villages troglodytiques Le saviez-vous ? C’est dans la région de Saumur que l’on trouve la plus forte concentration de sites troglodytiques en France ! Creusées pour extraire le falun ou le tuffeau, pierre blanche emblématique des bords de Loire, des milliers de kilomètres de galeries souterraines ont été reconverties en champignonnières, en caves dédiées à la vinification, en ateliers de vannerie comme à Villaines-Les-Rochers ou en sites touristiques. Mais toutes les habitations troglodytiques n’étaient pas d’humbles logis. Certaines demeures seigneuriales ont été creusées à flanc de coteau, comme La Grande-Vignolle à Turquant dont la façade en pierre de taille s’étire sur… 150 mètres, le petit manoir de Souzay-Champigny ou le château de Morains à Dampierre-sur-Loire, tous deux semi-troglodytiques. Près de Chinon, sur le tracé de la Loire à Vélo, on peut visiter - lors de certaines fêtes religieuses - la chapelle romane de Sainte Radegonde aménagée autour de la tombe d’un ermite du Moyen Age. 
     
  • Saumur Un château de conte de fées juché sur un coteau face au fleuve… Saumur invite à poser pied à terre entre deux échappées sur la Loire à Vélo. Après avoir visité le musée du château consacré aux arts décoratifs et au cheval, cap sur le Cadre Noir, la prestigieuse école d’équitation qui a formé des générations de cavaliers d’élite. On visite les coulisses, sellerie, écuries et on réserve sa place au grand manège pour observer les écuyers travailler avec les chevaux : du grand art ! En famille, on opte pour une visite-enquête : au fil des énigmes, les enfants pourront vivre la journée d’un cheval de gala ! 
     
  • L'Abbaye de Fontevraud Voilà une étape incontournable ! Fondée au XIIe siècle par Robert d’Arbrissel, moine inspiré par la règle bénédictine, la plus grande abbaye d’Europe, est remarquable à plusieurs titres. Souvent dirigée par des femmes - 36 abbesses entre 1115 et 1792 - dernière demeure d’Aliénor d’Aquitaine et de son fils Richard Cœur de Lion, dont on peut admirer les gisants, l'abbaye de Fontevraud est aussi un formidable centre d’art moderne depuis 2021 : plus de 900 œuvres d’artistes marquants, de Henri Toulouse-Lautrec à Edgar Degas en passant par Maurice de Vlaminck, ou Kees van Dongen sont à découvrir. 
     
  • Angers Encore un château aux abords de la Loire à Vélo ? Oui mais pas n’importe lequel ! Fondé au IXe siècle pour protéger la ville des incursions des drakkars vikings, le château d’Angers dissimule derrière ses 17 tours défensives un chef d’œuvre unique au monde classé par l’Unesco : la tapisserie de l’Apocalypse, plus ancienne et plus grande tapisserie médiévale conservée (1375). Sur 103 mètres de long et 4,5 mètres de haut, cet ouvrage d’une finesse exceptionnelle évoque à la manière d’une BD, l’apocalypse selon Saint-Jean mais aussi des épisodes de l’époque (peste, famine ou guerre de Cent Ans). Ville la plus verte de France, Angers, dans les Pays de la Loire se prête aux longues flâneries entre ruelles pavées truffées de maisons à colombages, demeures de style gothique angevin et méandres du fleuve comme l’île de Saint-Aubin classée Natura 2000 à sillonner à vélo entre prairies et pâturages peuplés d’oiseaux migrateurs. A voir aussi les mosaïques signées Isidore Odorico, artiste de génie issu d’une longue lignée d’artisans qui a semé ses œuvres art déco dans tout l’ouest de la France. 
     
  • Encore plus de châteaux : Montsoreau et Brissac 
    Entre Angers et Saumur, d’autres forteresses méritent le détour à commencer par le château de Brissac, plus haut château de France avec sept étages dominant le vignoble de l’Anjou, sa chapelle du XVIe siècle et son théâtre Belle Epoque.  Sur les bords de Loire, le château de Montsoreau abrite une impressionnante collection d’art contemporain et conceptuel. 
     
  • Les îles de la Loire : Béhuard et Chalonnes 
    Sur le parcours de la Loire à Vélo entre Angers et Nantes, deux îles font figure de curiosités pour les cyclistes de passage. 
    La première, Béhuard est une île habitée inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre de Petite cité de caractère. La crêperie ou la guinguette du village offre deux possibilités pour se détendre. La seconde, Chalonnes, plus grande et surtout plus sauvage. On y cultive du maïs, des tournesols, des asperges et des melons
     
  • Saint-Florent-le-Vieil et Le Mont-Glonne
    Une autre Petite Cité de Caractère attend les amateurs de culture et patrimoine en balade sur la Loire à Vélo. Avec ses nombreux monuments historiques, Saint-Florent-le-Vieil invite à flâner dans ses ruelles charmantes avant d’atteindre le sommet du Mont-Glonne offrant un point de vue magnifique sur la Loire. 
     
  • Nantes 
    L’itinéraire cyclable La Loire à Vélo traverse ensuite Nantes. Entre le château des Ducs de Bretagne, le musée des Arts de Nantes, les incroyables Machines de l’île et autres installations du parcours permanent du Voyage à Nantes, la capitale des Pays de la Loire offre de multiples expériences culturelles pour petits et grands.
     
  • L’Estuaire de la Loire : entre villages de pêcheurs et œuvres d’art 
    D’autres installations artistiques du Voyage à Nantes accompagnent les cyclotouristes jusqu’à Saint-Nazaire. Entre un pavillon perché sur une cheminée, un bateau mou ou un serpent géant à Saint-Brévin-les-Pins, les curiosités ne manquent sur les derniers kilomètres de la Loire à Vélo avant d’apercevoir (enfin) l’océan atlantique. Ne ratez pas non plus les authentiques villages de pêcheurs aux maisons colorées comme Trentemoult ou Paimboeuf. 
     

Les activités incontournables sur le parcours de la Loire à Vélo

Dans les Pays de la Loire, la ville d'Angers et son célèbre château est une des étapes incontournables de la Loire à Vélo.
© Thierry Ryo / Adobe Stock - Dans les Pays de la Loire, la ville d'Angers et son célèbre château est une des étapes incontournables de la Loire à Vélo.

  • Saluer le génie de Léonard de Vinci dans le Parc Leonardo da Vinci à Amboise Au Château du Clos-Lucé, à Amboise, dernière demeure de Léonard de Vinci, on n’oublie pas de se munir de crayons à papier : les enfants de 7 à 12 ans sont invités à jouer les élèves du célèbre peintre, sculpteur et inventeur. L’enjeu ? Dessiner une machine à l’image des incroyables inventions matérialisées dans le parc Leonardo da Vinci. Monter à bord d’un char d’assaut, se promener dans un bateau à aubes, franchir un pont tournant… Les intuitions du génial inventeur ont été transformées en autant de maquettes à taille réelle, et machines à expérimenter pour tous les âges. La plus impressionnante : la machine volante grandeur nature de 12 mètres d’envergure exposée dans la halle aéronautique témoin de la fascination de Léonard de Vinci pour l’espace. 

     
  • Déguster des vins… de Loire Et si l’on alliait vélo et œnotourisme ? Avec pas moins de cinq vignobles, 400 caves touristiques et 51 appellations de toutes les couleurs, la Loire à Vélo est un fabuleux fil conducteur pour les amateurs de vins fins. Nantes, fief du muscadet, Anjou, Saumurois, Touraine, le pays des AOC Chinon et Bourgueil, ou encore la Sologne et le Sancerrois… Autant de noms invitant à se régaler d’expériences entre visites de caves parfois troglodytiques, balades dans les vignes et dégustations au château. Le top ? Déguster le vin rouge de Chambord (AOC Cheverny) dans une salle privatisée du château où 14 hectares ont été replantés en agriculture biologique ou encore les vins AOC Touraine Chenonceau sous les voutes des caves historiques de la demeure. 

     
  • S’enivrer de parfums dans les jardins de Chaumont-sur-Loire et de Villandry Si le Val de Loire est surnommé le jardin de la France depuis le XVe siècle, c’est pour sa fertilité de pays de cocagne et sa nature généreuse, berceau de jardins d’exception. Potager décoratif, jardins d’ornement, jardin de simples, jardin du soleil ou jardin d’eau… Au château de Villandry, une dizaine de jardiniers veille (selon les règles de l’agriculture biologique) sur cet ensemble unique de jardins de style Renaissance de 7 hectares classé monument historique. Et au château de Chaumont-sur-Loire on célèbre chaque année les jardins avec un grand festival et laboratoire de création contemporaine où chaque carré de jardin interroge sur les enjeux de l’époque en matière de développement écoresponsable. 

     
  • Danser dans une guinguette des bords de Loire Ah la douceur des bords de Loire, le soir, quand les lampions s’allument et qu’un souffle léger fait bruisser les feuillages le long du fleuve. D’un bout à l’autre de l’itinéraire La Loire à Vélo, des guinguettes postées sur les berges invitent à boire un verre, croquer une friture de poissons, regarder un spectacle ou écouter un concert. A la Soupette à mémère, à Savonnières, on savoure galettes au sarrasin de Touraine et crêpes aux confitures du jardin en regardant le soleil se coucher sur le Cher. A La Corne des Pâtures, guinguette éco-responsable à Baule, près de Beaugency, on fait son marché de produits locaux. Et sous les arbres centenaires de La Guinguette aux Babins, à Orée d’Anjou, on danse jusqu’au bout de la nuit ! 

     
  • Faire du canoë sous les arches de Chenonceau C’est à bien des égards un château exceptionnel, ne serait-ce que par sa situation : ce chef d’œuvre de la Renaissance a été édifié sur le Cher, un affluent de la Loire. On ne perd pas une miette de la visite du château des Dames où plane encore le souvenir de la reine Catherine de Médicis et de la philosophe Louise Dupin, pionnière du féminisme, avant d’embarquer pour une croisière insolite. A l’aube ou au coucher du soleil, passer sous les arches en glissant à bord d’un canoë est une expérience inoubliable. On vous embarque ? 

     
  • Dormir dans des hébergements insolites Savez-vous ce qu’est une toue ? C’est une barque à fond plat typique de la batellerie de la Loire et c’est aussi l’un de ces hébergements insolites que vous pourrez expérimenter entre deux tours de roue sur la Loire à Vélo. Au départ de Saint-Florent-le-Vieil, vous pourrez embarquer sur l’Anguille sous Roche, une toue cabanée pour une jolie croisière sur le fleuve, au milieu des martins-pêcheurs, aigrettes ou hérons cendrés. Plutôt envie de dormir dans les arbres ? Grimpez dans une ancienne pêcherie du manoir de l’Espérance près de Saint-Brévin-Les-Pins, sur la côte Atlantique. Et si vous préférez sonder les entrailles de la terre : faites l‘expérience d’une nuit dans une demeure troglodytique comme à La Cavée du coteau, sur les hauteurs de Vouvray (avec dépendance pour les vélos). 

     
  • Voir le soleil se lever sur les châteaux de la Loire C’est sans doute l’une des plus belles manières de contempler les châteaux de la Loire et le fleuve royal ! A bord d’une montgolfière, mille et un détails se dévoilent, richesses architecturales des prestigieuses demeures, incroyable ordonnancement des jardins à la française, et la vie qui palpite sur les berges… Le tout est d’être matinal, il faut partir bien avant le lever du soleil, pour profiter pleinement de l’expérience. Amboise, Chenonceau, Chambord mais aussi le château d’Ussé surnommé le château de la belle au Bois Dormant, la forteresse royale de Chinon ou le château de Rivau… N’oubliez pas de revenir sur terre ! 

     
  • Se balader à dos d’éléphant à Nantes A Nantes, tous les chemins mènent à un lieu que n’aurait pas renié Jules Verne, enfant du pays et prolifique écrivain de romans d’anticipation : les Machines de l’Ile ! Créé à l’emplacement des anciens chantiers navals, ce drôle de site rend tout à la fois hommage aux intuitions de Jules Verne, aux inventions de Léonard de Vinci et au passé industriel de la ville avec son bestiaire mécanique mettant en scène nuées de papillons, colibris géants ou héron de 8 mètres d’envergure à piloter. Encore mieux, monter sur le dos de l’éléphant mécanique pour une parade unique : du haut des 12 mètres, la vue sur la Loire est incomparable ! 
     
  • Se gorger d’art dans l’estuaire de la Loire Difficile d’avoir la tête dans le guidon avec cette jolie balade le long de l’estuaire, à l'extrémité de La Loire à Vélo. Avec pas moins de 33 œuvres d’art contemporain disséminées sur 44 kilomètres, toutes les occasions sont bonnes de s’emplir les yeux au fil de ce parcours artistique exceptionnel. Véritable musée à ciel ouvert, l’estuaire est aussi un incroyable réservoir de biodiversité : ce territoire de 20 000 hectares de marais, roselières, prairies humides et marais est la deuxième voie de migration pour les oiseaux en France. A vos jumelles ! 
     

Par Anne-Claire Delorme

Journaliste voyageuse. anneclairedelorme@yahoo.fr

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